
Ma première impression en arrivant en France a été comme sûrement la plupart des personnes originaires d’Afrique :
Wow ! Il fait froid !
En même temps il fallait s’y attendre un peu quand même. J’étais arrivé en fin de mois d’août. La température n’est certes pas plus féroce en cette période de l’année que celle affichée en hiver, mais c’était quand même un choc. Heureusement pour moi, je m’étais préparé à ce changement brutal de température.
En plus de cela et pour une première entrée en terre européenne, j’allais faire face à bien d’autres tracasseries. Voici donc ce que j’aurais aimé savoir.
S’acheter des vêtements chauds
Pour le coup, javais plutôt bien anticipé mes premiers pas en terre inconnue. Je m’étais en effet acheté quelques jours auparavant la plus grosse doudoune que j’avais pu trouver. Une belle affaire qui ne m’avait pas couter grand chose car je me l’étais procuré dans un marché populaire de la capitale. Un investissement que je n’étais pas pret de regretter alors que, de l’avion qui venait tout juste d’atterrir, je me dirigeais dans l’enceinte de l’aéroport Charles de Gaulle.
Voyager léger
Pas la peine de remplir trois valises pour votre voyage. Une assez grande où vous mettrez une bonne partie de vos vêtements, plus une plus petite pour mettre un vêtement chaud, des documents administratifs et de quoi prendre un goûter, devraient suffire. J’insiste là dessus parce qu’il se peut que vous preniez les transports en commun (métro, bus ou encore train) et croyez-moi on est mieux avec seulement quelques bagages.
Lire et poser des questions
Ces deux choses, aussi triviales soient-elles, sont des qualités vraiment importantes pour effectuer sans trop de péripéties vos premiers pas en Europe. Si personne en particulier ne vous attend à l’aéroport, lire et vous renseigner sur diverses choses vous sera d’une grande aide.
J’ai pour ma part hésité à le faire et ça m’a valu de tourner en rond pendant des heures dans l’aéroport jusqu’à ce que la faim et le froid m’obligent à me tourner vers un point d’information qui allait finalement me diriger vers un point de rencontre du CNOUS (Centre National des Oeuvres Universitaire) qui s’apprêtait d’ailleurs à fermer ses portes. La dame qui était de garde ce jour là était devant l’entrée, clé en main. J’étais donc arrivé in extremis.
De ce point de rencontre et accompagné de cette gentille dame, j’allais prendre le métro pour la première fois vers foyer pour jeunes travailleurs. C’était la fin d’une journée des plus épuisante.
A peine allongé dans mon lit, je me suis endormi pour ne me lever que le lendemain : il fallait prendre des forces, car une autre longue journée m’attendait.
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